UN ENSEIGNANT A BOUT DE SOUFFLE
Rémi Costello, professeur des école en
Seine-Saint-Denis est à bout de souffle affirme-t-il dans
une tribune. Il souhaite quitter l'enseignement. Au bord du
burn-out, cet enseignant a le courage de dire :
"Je ne veux plus enseigner, je ne veux
plus être face à ces élèves qui dysfonctionnent, qui
n'arrivent plus à se concentrer plus de dix secondes. Rémi
parle aussi de la lourde charge d'avoir à gérer des élèves
en "inclusion" qui n'ont rien à faire dans une salle de
classe et qui devraient être en hôpital de jour. "Je ne veux
plus passer 80% de mes journées à faire de la discipline, à
faire le flic."
Quelle
tristesse pour cette profession qui autrefois fut reconnue et
prisée. Aujourd'hui, ce noble métier n'attire plus grand
monde. Certains le font même de façon alimentaire... sans
avoir les compétences (des professeurs de maths qui savent à
peine résoudre une équation - d'autres qui ne savent pas
écrire sans faire de fautes : Eh oui, logiquement, cette
pénurie a pour conséquence que les exigences baissent ainsi
que la qualité de l'enseignement). Que peut-on faire pour
changer ça? Nos politiciens vont-ils enfin prendre les mesures
nécessaires?